Trop souvent envoyé sans le consentement du destinataire, l’émoji « bisou » pourrait être légiféré.
Fruit d’un long travail de réflexion et de concertation, la loi interdisant l’émoji « bisou » non-consenti renforcera l’arsenal d’actions contre les violences sexuelles et sexistes, dont les femmes sont encore aujourd’hui trop massivement victimes.
« C’est honteux, aujourd’hui en France, des millions de femmes reçoivent des 😘 (bisous) de la part d’amis masculins ou au parfois même au sein de la sphère familiale alors qu’elles n’ont rien demandé. Il s’agit pour moi d’une agression comme une autre » a expliqué Marlène Schiappa sur Instagram, entre deux publicités pour un lissage brésilien et une manucure.
La secrétaire d’État envisage aussi d’élever l’âge du consentement pour l’émoji « bisous » à 24 ans, pouvant aller jusqu’a 38 ans si il y a un lien d’autorité ou de subordination entre l’agresseur et sa victime.