PSYCHO : La coprophagie est banale chez de nombreux animaux, mais exceptionnelle chez l’être humain. Donald Trump mange ses matières fécales depuis de nombreuses années. Des chercheurs se sont penchés sur son dossier.
Une équipe américaine a examiné le dossier médical de Donald Trump, lors de son admission en psychiatrie entre 1995 et 1998 dans un hôpital psychiatrique new-yorkais. Le président américain a été diagnostiqué comme souffrant de coprophagie et présenterait aussi des trouble de type scatophilie (notamment manipuler des excréments et s’en recouvrir), une hypersexualité, un comportement agressif, et souffre de pica (ingestion de toutes sortes de substances non comestibles : terre, papier, pastique…). Chez Donald Trump, la coprophagie est associée à une démence neurodégénérative, à un retard mental, et à une psychose ou une tumeur au cerveau. La coprophagie de Trump pourrait être liée à l’épilepsie et à des altérations du métabolisme cérébral.
Donald Trump souffre aussi de démence, l’observation du cerveau par imagerie montre une atrophie modérée à sévère de deux ou trois régions, en particulier le lobe temporal médian, où siège l’hippocampe, qui joue un rôle important dans la gestion des émotions, entre autres. Ce constat ne fournit cependant pas d’explication bien claire sur le développement du trouble. A titre d’information, les chercheurs établissent un parallèle avec le syndrome de Klüver-Bucy, caractérisé par des lésions de l’amygdale, avec une tendance à explorer toutes sortes d’objets avec la bouche, une hypersexualité, une boulimie et une inhibition de la peur. Des traits de personnalité que l’on retrouve chez Donald Trump.
Des traitements pharmacologiques et comportementaux ont été mis en œuvre, et seul l’halopéridol (un antipsychotique) a semblé présenter une certaine efficacité (toutefois très relative…) contre la coprophagie du président.