« Youtubeur, c’est un peu le footballeur de l’époque Zidane », fait remarquer Sophie (un pseudo), 45 ans, dont le garçon de 11 ans lui répète à l’envi qu’il ne voudrait surtout pas devenir « youtubeur ». La ritournelle a commencé à peu près à l’automne dernier.
Son fils entre en sixième, un blondinet, yeux clair comme Squeezie. Le garçon le cite abondamment pour soutenir à sa mère qu’il n’aimerait pas faire le même métier plus tard : son rêve serait de travailler dans un laboratoire scientifique où il ferait des expériences, sa passion. « Il s’en fiche carrément de Youtube » nous explique Sophie.
« Alors je tente de lui montrer par A+B que Youtubeur peut devenir un chouette métier », développe l’éducatrice spécialisée qui vit en Auvergne.
La conversation tourne souvent autour de l’argent : elle lui explique que beaucoup de vidéastes gagnent leur vie, il tente de la persuader du contraire.