Pour ne plus qu’on l’accuse de prendre des vacances au ski pendant que Paris brûle, le président de la république pilotera un avion de chasse lors du prochain acte de la mobilisation des Gilets Jaunes.
Après l’Armée de Terre, c’est maintenant au tour de l’Armée de l’Air d’apporter sa contribution à la lutte contre le « terrorisme jaune » hebdomadaire. Une escadrille de Rafales, commandée par le chef de l’État, surveillera les Champs Elysées, chaque samedi, en appui des forces de l’Ordre.
A ses conseillers qui hésitaient encore, Macron aurait déclaré, en paraphrasant un grand philosophe français : « Maintenant ça suffit, on va liquider tous ces salopards ! ». Le chef de l’état a promis qu’il serait de la partie et qu’il piloterait lui-même un Rafale. Les aviateurs, eux, ne sont pas surpris. Depuis des années ils s’entraînent régulièrement pour faire face à de telles situations. Ainsi tous les ans, au milieu du mois de juillet, l’Armée de l’Air envoie une patrouille d’entrainement au dessus des Champs Élysée afin de reconnaître les lieux et de s’habituer aux passages à basse altitude.
Car l’action des avions de combat sera décisive pour intimider les terroristes « jaunes » et pour les identifier précisément avec des caméras aériennes bien plus puissantes que celles de l’hélicoptère dont dispose la police.
A la question de savoir si les avions seraient autorisés à « neutraliser » les « terroristes jaunes », le gouvernement et l’Etat major refusent de répondre clairement. Mais en « off », un officier aviateur nous a déclaré : « Au Mali nous étions capables de dégommer un berger terroriste sans même faire de mal à ses moutons, car nous sommes très entraînés aux actions humanitaires ! ».
Toutes les hypothèses sont donc ouvertes. Et les terroristes « jaunes », qui affolent le CAC40 tous les samedis, n’ont plus qu’à bien se tenir !