L’annonce de la démission de Nicolas Hulot sur les antennes de France-Inter a fait l’effet d’une bombe, et a permis de mettre en vedette….les journalistes qui l’ont reçu.
Oui, car en France, les vedettes sont les journalistes et les animateurs de télé, et non les personnalités qu’ils reçoivent. Il suffit de voir le nombre de premières pages de magazines qui leur sont consacrés. J.P. Pernaut qui n’est rien d’autre qu’un lanceur de séquence, un genre de speakerine en costard, est plus connus que ses journalistes de terrains, qui bravent pourtant les dangers de la France rurale et de ses habitants, pour nous livrer des reportages exclusifs sur le dernier fabricant de Sabots de Sapristain-Les-Deux-Vaches, petite commune de la Creuse.
Jalouse que L’ex ministre de la transition écologique lui ai volé la vedette dans la matinale, au point que sa propre radio ne lui consacre que deux reportages sur sa réaction face à Nicolas Hulot, Léa Salamé a présenté sa démission.
C’est donc par pur esprit de revanche que la journaliste a décidé de faire l’annonce de son départ pendant le Conseil des Ministres où elle s’est invitée.
L’annonce de sa démission a été le point culminant de ce conseil au point qu’elle a totalement éclipsé la démission de Nicolas Hulot.
Le vendeur de shampoing vient d’apprendre à ses dépens qu’on ne vole pas impunément la vedette à Léa Salamé. Le petit monde du journalisme va enfin pouvoir reprendre ses grandes messes ininterrompues d’autopromotion narcissique.
Un article proposé par Heudebert