« Il nous a été formellement interdit de rentrer dans la chambre de l’ancien président, qui est continuellement gardée par des CRS. Seul le médecin-chef a accès au chevet du patient et il s’assure bien que personne ne soit à côté de la porte lorsqu’il l’ouvre »
« Ce que je ne comprends pas, c’est que Jacques Chirac n’est pas admis dans le service « Maladie infectieuse » (ndlr : c’est là que tous les patients souffrant d’infection pulmonaire sont logés), il est en Traumatologie, et ne partage pas de chambre avec son épouse, qui elle est à l’autre bout du service de traumatologie également ».
« J’ai par hasard entraperçu l’intérieur de la chambre de Jacques Chirac alors que le médecin y rentrait, et j’ai vu une tête pleine d’ecchymose et des bandages sur son torse. Une collègue a aussi remarquée que le matériel sortant de la chambre de Bernadette Chirac ressemblait a des compresses pleines de sang et du désinfectant. Mon expérience professionnelle me fait dire qu’il s’agit plus d’une dispute de couple qui aurait mal tournée qu’une infection pulmonaire ».