Victimes collatérales des sanctions économiques portées contre la Russie, les trolls du Kremlin sont en grève car ils n’ont toujours pas reçu leur salaire de février.
Bruno Le Maire avait prévenu : la guerre économique sera totale ! Vladimir Poutine, dont les avoirs personnels ont été gelés, n’est plus en capacité de financer ses fermes à trolls pourtant très efficaces sur le champs de bataille numérique international. Les premières estimations font état de plusieurs millions de trolls russes qui se retrouvent sans emploi du jour au lendemain, une catastrophe économique sans précédent sur Internet.
Les conséquences de la grève des trolls russes ne se sont pas faites attendre : dès le premier mars les experts ont constaté une chute de plus de 30% du trafic web mondial. « Le web est devenu étrangement calme », s’étonne un modérateur de Facebook en charge de la modération des profils venus d’Afrique de l’Ouest.
Twitter a vu son nombre de profils actif chuté de moitié après l’annonce du président russe de ne plus payer ses cybersoldats tandis que plusieurs groupes Facebook ont dû fermer car ils n’y avait plus aucun participant. C’est indéniablement un coup dur porté à la propagande russe.