Kévin Le Pen, 19 ans, porte fièrement son patronyme, pourtant difficile à porter dans les milieux antifascistes qu’il fréquente depuis peu.
« Ce n’est pas parce qu’on s’appelle Le Pen qu’on est obligé de défendre l’idéologie du Rassemblement National » nous explique Kévin, un jeune étudiant en philosophie, aux traits encore juvéniles, qui n’hésite pourtant pas à défendre ses opinions de gauche à coups de poing quand il faut. « Dans ma famille, tout le monde a accepté mon choix politique, même tati Marine et papy Jean-Marie » affirme le jeune antifasciste.
Quand on lui demande comment se passent les repas de famille, qu’on imagine tendus, Kévin explique que la politique est proscrite à table. « On parle de tout et de rien, de la météo, des chats de tati, du nouvel œil de papy, ce genre de choses » raconte le jeune homme. « Parfois il y a bien une ou deux blagues racistes qui fusent, mais je n’y prête pas trop attention, je préfère défendre mes opinions dans la rue avec mes camarades » confie Kévin Le Pen au micro de France-Infaux.