Inauguration à l’Élysée d’une statue de l’artiste Kim Liu représentant la politique française du dernier quinquennat

C’est en 2016 que les membres du congrès de l’Association des Libres Penseurs, réunis à Colombey-les-Deux-Églises, s’interrogent sur la nécessité de laisser à la postérité un souvenir tangible de la politique française de ce dernier quinquennat. Le meilleur symbole : une statue d’un enfant qui défèque, le symbole de la France libre selon eux.

La statue de « l’enfant qui chie », une œuvre de l’artiste coréen Kim Liu, a été inaugurée ce mardi dans la cours de l’Élysée à Paris par le président François Hollande et les membres d’honneur du congrès de l’ALP. Audrey Azoulay, ministre de la culture, était également présente.

Le président de la république s’est dit ravi de voir que la France gardait l’esprit ouvert et audacieux. En aparté il confie volontiers que la statue n’est pas forcément à son goût, tout en précisant qu’il la trouvait « plutôt amusante ».

Une statue qui ne plaît pas à tout le monde !

Diverses associations de droite comme de gauche se sont déjà offusquées de la présence de cette statue d’un goût contestable. Ce week-end un commando de militants s’est introduit dans le hangar qui conservait jusqu’à présent l’oeuvre d’art afin de la vandaliser, lui occasionnant des dégâts mineurs mais obligeant l’artiste coréen Kim Liu à la réparer en urgence.

« Devant la violence de certaines réactions, l’artiste s’inquiète de potentiels débordements lors du montage de l’oeuvre », préciseAudrey Azoulay dans son communiqué, dans lequel Kim Liu dit ne pas vouloir « être mêlé à ce type de confrontation et à la violence physique, ou même continuer à faire prendre des risques à cette oeuvre ».

L’artiste déplore l’acte de vandalisme:

« Au lieu d’engendrer une réflexion profonde autour de l’existence même des étrons comme mode d’expression à part entière, notamment dans la pluralité de leur signification, nous avons assisté à de violentes réactions. »

 

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