Est-ce une nouvelle allégorie de l’éternel combat entre le bien et le mal ou une querelle de récré ? Est-ce une nouvelle incarnation de la lutte entre le chaos et la loi, si chère à Michael Moorcock, ou juste un insignifiant crêpage de chignon entre deux adolescentes en mal de considération ?
Nul ne le sait à cette heure. Mais les journaux n’ont de cesse d’alimenter une rivalité entre les deux adolescentes les plus médiatisées du moment. A l’opposé, on trouve Naomi Seibt, l’égérie montante des climato-sceptiques, une Youtubeuse qui travaille pour le très conservateur laboratoire d’idées américain « Institut heartland ». Elle est également très proche de l’AfD, le parti d’extrême droite allemand. Elle aurait un QI de 157 et donc identique à celui des trois principaux dirigeants de l’AfD (en cumulé bien sûr) Elle a étudié au lycée Saint Mauritz à Münster. En 2013, elle a obtenu la première place en physique au Jugend forscht, un concours allemand scientifique, et la seconde place avec un camarade en mathématiques/informatique. En résumé, c’est une réplique féminine de Cédric Villani, mais avec l’araignée un peu plus proche du plafond et des prises de positions discutables.
Elle est présentée comme « l’anti Greta Thunberg », et ses partisans ne cessent de l’opposer à l’adolescente suédoise. Mais irrité par l’arrivée de cette rivale, les partisans de Greta ont décidé qu’il n’y avait pas assez de place sur cette terre pour deux représentantes de la jeunesse. Comme dans Highlander, il ne doit en rester qu’une.
C’est pour cette raison qu’ils ont convaincu Greta, de défier Naomi dans un match de catch dans la boue. Le combat se déroulera en mai, à moins que la crise du coronavirus ne perdure jusqu’à cette date.
Qui des deux adolescentes gagnera le privilège, d’être l’unique fer de lance de la jeunesse mondiale ? Les paris sont ouverts.