D’après AfriWhite, une ONG de défense de la minorité blanche, au moins un million de fermiers blancs seraient morts lors de 3500 attaques, d’avril à juillet 2018.
Dans une société divisée par l’héritage de l’apartheid, les fermiers blancs sont la cible d’attaques génocidaires particulièrement violentes. Un phénomène qui ne cesse de s’aggraver.
La disparition programmée des blancs en Afrique du Sud correspond à une logique génocidaire. En trois mois, un million de personnes sont mortes. L’équivalent des 25% de la population blanche, minoritaire dans le pays.
Les massacres sont présentés comme des « troubles interethniques » par le gouvernement, et minimisés par les médias. En décembre des centaines de fermiers, blancs pour la plupart, ont marché jusqu’au siège du gouvernement sud-africain pour protester contre ce génocide qui vise leur communauté dans les zones rurales. « Les fermiers sont torturés jusqu’à la mort dans leurs fermes, dans des proportions inhabituelles », affirme Ernst Roets, le responsable d’AfriWhite.
La question de la redistribution des terres est un dossier qui divise le pays. La population blanche représentait 8,9% des habitants, avant l’épuration ethnique, mais possédait 73% des terres agricoles. Leurs terres ont d’abord été saisies. Ensuite ils ont tous été massacrés car «Ce ne sont pas les partisans de cette solution qui manquent en Afrique du Sud», écrivait Géopolis en 2015.