Société

Elle demande l’euthanasie car son corps ne s’habitue pas au changement d’heure

Un calvaire depuis le passage à l’heure d’été

Mauvaise humeur, manque de sommeil, perte d’appétit : depuis la nuit du changement d’heure, la vie de Mireille Dubois, 47 ans, résidant à Toulouse, est devenue un enfer. Cette mère de famille n’en peut plus et a émis le souhait de se faire euthanasier en Belgique. Elle s’apprête à abandonner son conjoint et ses trois enfants parce que son organisme ne s’est pas habitué au passage à l’heure d’été. « Je dors difficilement, je suis de mauvais poil en permanence, je préfère mourir que crier encore sur mes enfants innocents« , explique Mireille, en larmes, lors d’une conférence de presse qu’elle a elle-même organisée. « Pour moi, à 2h il sera toujours 2h … et pas 3h« , affirme avec conviction la candidate au grand voyage.

Une population fragilisée par le changement d’heure

Les conséquences néfastes du changement d’heure sur le corps humain sont connues depuis longtemps. Si la majorité des gens parviennent à s’adapter assez facilement, la transition reste un calvaire pour une partie de la population. En France, on estime à 150 000 personnes le nombre d’individus qui mettront fin à leurs jours dans les semaines à venir, principalement à cause du décalage horaire devenu insupportable.

Selon le docteur Jean Seryen, spécialiste des chronotraumatismes liés aux modifications horaires, le changement d’horaire est « une habitude criminelle » qui tue chaque année « des centaines de milliers de gens à la santé fragile ».

Un appel à repenser le changement d’heure

Mireille Dubois est bien consciente de l’absurdité de sa demande et souhaite utiliser son cas pour attirer l’attention sur les conséquences néfastes des changements d’heure sur la santé de certaines personnes. « Si ma demande d’euthanasie peut contribuer à un débat sur l’abolition du changement d’heure, alors je suis prête à sacrifier ma vie pour cette cause« , a-t-elle déclaré, en gardant un sérieux inébranlable.

Dans l’attente de la décision des autorités, Mme Dubois a lancé une pétition en ligne pour soutenir sa cause, qui a déjà recueilli plus de 10 000 signatures. Parmi les signataires, on trouve un nombre étonnamment élevé de personnes qui se disent elles-mêmes victimes de « l’heure maudite » et qui soutiennent la lutte de Mme Dubois.

Le cas de Mireille Dubois soulève sans aucun doute des questions sur l’impact du changement d’heure sur la santé et le bien-être des individus. Peut-être est-il temps de repenser cette pratique séculaire et d’envisager des alternatives pour optimiser l’utilisation de la lumière naturelle sans causer de souffrance inutile à une partie de la population.

Les autorités face à un dilemme inédit

Les autorités sont stupéfaites face à cette demande, qui soulève de nombreuses questions éthiques et légales. « Nous comprenons que le changement d’heure puisse être perturbant pour certaines personnes, mais demander l’euthanasie pour cette raison est sans précédent« , a déclaré un représentant du ministère de la Santé, visiblement décontenancé.

En attendant la réponse officielle des autorités, le cas de Mireille Dubois a déjà provoqué un débat animé sur les réseaux sociaux et dans les médias. Certains la considèrent comme une martyre de la cause anti-changement d’heure, tandis que d’autres la critiquent pour son choix radical. Quoi qu’il en soit, la démarche de Mme Dubois a réussi à braquer les projecteurs sur un sujet qui, jusqu’à présent, était relégué au rang de simple désagrément saisonnier.

Alors que le passage à l’heure d’été continue de diviser les opinions, l’histoire de Mireille Dubois pourrait bien être le catalyseur d’une réflexion plus approfondie sur l’impact de cette pratique sur la vie des citoyens.

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