Eric Zemmour : « Je prends même les tickets restaurants » | Sa double vie au Bois de Boulogne

À l’arrière d’un vieux monospace, Eric Zemmour attend ses clients. Ses cheveux blonds filasses tirés en arrière, maquillé, manucuré, il vérifie par la fenêtre qu’il n’y a pas de policiers cachés dans le bois. Selon lui, ils sont là de plus en plus souvent. « Les clients, quand ils voient ça, ils ont un peu peur et ils préfèrent partir », explique-t-il. L’écrivain-chroniqueur dit avoir perdu la moitié de sa clientèle depuis le mois d’avril. Et ceux qui restent veulent payer moins cher…

Ils essayent d’abuser, ils me disent : « je vais me manger une amende si je me fais attraper ». Pour la fellation, c’était 30, la pénétration 40. Là, maintenant, il y a des clients qui veulent donner 10… Je dois même prendre les tickets restaurants, parce que je n’ai pas le choix !
Eric Zemmour est donc à l’affût de chaque proposition, quelle qu’elle soit.

« Certains clients demandent si on fait sans capote ou pas. Des fois je dis oui, je peux pas venir ici, gaspiller l’essence, et partir sans rien. Après je regrette, mais je peux pas faire autre chose. Je sais pas faire autre chose. J’écris de temps en temps, je passe à la télé, mais de moins en moins, ça ne suffit pas à me faire vivre alors heureusement qu’il me reste mon corps pour arrondir les fins de mois »

 

 

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