Depuis l’antiquité, les gouvernants de tous pays consultent les augures, les devins et autres préconisateurs pour mener à bien les destinées des pays dont ils ont la charge. César s’en referait souvent aux étrusques, Ezéchias consultait le prophète Esaïe, Louis XIII et XIV pouvaient compter sur les sages conseils de Richelieu et Mazarin.
Plus récemment, le président Mitterrand suivait les recommandations avisées d’Élizabeth Teissier, cette divinatrice douée qui avait prédit la fin du Sida pour 1995 et que l’année 2011 sera une année de réussite pour DSK. Et que dire de Sarkozy qui suivait les préconisations de BHL en matière de politique étrangère et du président Macron qui ne prend aucune décision sans avoir consulté un certain Mc Kinsey.
Mais grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, les gouvernants ont un nouvel outil à leur disposition, pour prendre des décisions éclairées : ChatGPT. Cet outil informatique présente l’avantage de pouvoir puiser sur des banques de données presque infinie pour affiner ses conseils.
C’est donc en se reposant sur les recommandations de l’agent conversationnel précité que la Première ministre a décidé de dégainer le 49.3 pour la réforme des retraites.
Il y a fort à parier que la politique des prochaines décennies sera fortement influencée par des outils ayant recours à l’intelligence artificielle tels CHATGPT ou Skynet. Seuls quelques réacs et autres ignorants rétrogrades ne salueront pas cette nouvelle ère de progrès.