Il conserve toutefois une participation de 30% qu’il prévoit de revendre à un consortium irakien pour un prix qui sera annoncé plus tard dans l’année.
Et la raison de la vente est facile à comprendre : L’Eglise de France – contrairement à d’autre pays – est relativement pauvre ! En effet, depuis la loi de 1905 qui stipule que « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte », elle n’a que les deniers du culte (et le soutien de quelques associations) pour se financer. C’est la raison pour laquelle, il y a deux ans, les Evêques français ont contacté la banque d’investissement Goldman Sachs pour trouver un acheteur potentiel aux différents lieux de recueillement de la capitale.
Le premier acheteur potentiel, un groupe allemand, a été refusé par l’Eglise (semble-t-il parce qu’ils ne proposaient « que » 45 millions d’euro). Le deuxième acheteur fut le bon !
La première décision du président de QRI, Faisal al-Khelatif, a été communiquée cet après midi : reconvertir ces églises en mosquées afin « d’offrir un lieu de culte aux musulmans toujours plus nombreux sur le territoire français ».
« Nous sommes heureux d’avoir finalisé ce contrat » déclare Jean-Pierre Brelin, porte-parole des évêques de France. « Grâce à ce contrat, nos églises vont enfin à nouveau se remplir de fidèles! Tout ce que le Qatar touche devient de l’or ! Nous espérons, au final, remporter autant de succès dans notre domaine que nos footballeurs rachetés par un autre consortium Qatari »
Une nouvelle ère s’ouvre ainsi pour le culte français.