La ministre de la Santé Agnès Buzyn a relancé le débat sur les « violences éducatives ordinaires », autrement dit : la fessée. Une proposition de loi vise à la remplacer par une grosse claque dans la figure.
Longtemps revendiquée pour remettre les idées en place, la fessée n’a plus la cote et tend de plus à être remplacée par un autre classique éducatif : la claque dans la gueule. La fessées qui s’est transmise pendant des générations divise aujourd’hui les parents. Les derniers travaux neuroscientifiques confirment que la méthode n’est pas bonne et brisent l’idée qu’elle est le remède au caprice. Une bonne grosse paire de tartes dans la figure serait beaucoup plus efficace.
« L’enjeu, c’est de pouvoir punir les enfants sans leur toucher les fesses », a indiqué la ministre de la santé à l’occasion de la journée de mobilisation et de lutte pour le remplacement intelligent des violences faites aux enfants.
Si la proposition ne prévoit pas de sanction pénale à l’encontre des parents qui continueraient de fesser leur enfant au lieu de les gifler, les signataires assurent que seule une loi peut « permettre d’obtenir un changement rapide de l’opinion publique ».