Un député s’est immolé par le feu ce matin à 9h30 sur le parvis de l’Assemblée Nationale. Près de son corps calciné, une lettre a été retrouvée. Elle explique les raisons de son geste funeste.
« Aujourd’hui, je vais commettre l’irréparable. Si je vise donc l’Assemblée Nationale, ce n’est pas par hasard, je vise un lieu politique et, par extension, le gouvernement.
Cette année, je n’avais pas de prime exceptionnelle, 7240 euros/mois, est-ce suffisant pour vivre ? J’avais déjà alerté il y a deux ans « Je vais dans des restaurants moins luxueux, j’ai arrêté de manger du homard, mes costumes ne sont plus sur-mesure et je vais devoir déménager dans un petit 200m² » mais rien ne s’est amélioré depuis.
J’accuse Macron, les Gilets Jaunes et l’UE de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous-tes. J’accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d’avoir créé des peurs plus que secondaires.»
Brûlée à 90%, le député se débat entre la vie et la mort et reste toujours non identifiable.
Ce geste funeste relance le débat sur la précarisation grandissante de nos élus.
Proposé par Cédric P. dans le très select GroupeSecretNews