Spécificité nationale, au Danemark chacun est libre de s’accoupler avec un animal, du moment qu’aucune forme de maltraitance n’est constatée. Pour le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Vlad Jørgensen, ces relations intimes sont un droit constitutionnel. « Les animaux doivent être traités avec respect et soin et ont droit à une protection particulière », annonce-t-il dans un communiqué.
L’établissement destiné a accueillir une clientèle internationale sera situé dans le centre historique de Copenhague, et s’étalera sur trois étages entièrement destiné aux plaisirs zoophiles des touristes. Selon le directeur de l’établissement, Selim Gorden, les clients pourront principalement s’offrir les prestations tarifées de jeunes chiens, principale demande, mais d’autres animaux plus exotiques seront également proposés à la location.
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Plusieurs associations de défense des droits animaux se sont mobilisées contre l’ouverture du bordel animalier. Toutefois le principal arguments de la direction de l’établissement est de sortir les chiens errants de la prostitution sauvage et illégale. Un débat qui fait beaucoup de bruit au Danemark.
Au Danemark, il est encore possible de louer son animal de compagnie pour qu’il ait des rapports sexuels avec des humains. Cette forme de « prostitution animalière » se déroule généralement chez le propriétaire et se monnaye entre 70 à 150 euros la passe. Les principaux clients viennent d’Allemagne, des Pays-Bas et de Suède et trouvent les annonces sur Internet. Avant l’interdiction de 2012, l’Allemagne elle aussi permettait d’abuser sexuellement d’animaux dans des « zoos érotiques ». Après avoir payé un souteneur, le client pouvait choisir son animal de prédilection, allant de la chèvre au lama. L’Allemagne était même le seul pays à abriter une association ouvertement zoophile baptisée Zeta. Celle-ci a fait parler d’elle au moment de l’interdiction en prônant le droit à aimer sans violence et « librement » nos amies les bêtes, comme l’explique Les Inrocks.
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