Depuis lundi, ce sont au total 9 colis piégés, adressés à des démocrates, tels l’ancien président Obama ou Hillary Clinton, mais également à des personnalités influentes comme Robert de Niro, qui ont été intercepté par les forces de sécurité.
À chaque fois, une même découverte : ces envois contiennent un engin explosif artisanal. Les autorités ont pu le désamorcer et éviter toute blessure. Si, pour le moment, l’émissaire n’a pas été identifié, les cibles de ces colis ont un point commun : ce sont toutes des adversaires de Donald Trump.
Depuis, ces colis sèment la discorde dans tous le pays. Pendant que les adversaires du président fustigent celui-ci et lui reprochent d’avoir installé ce climat de haine qui chauffe ses supporters les plus extrêmes, Donald Trump s’en prend au média qu’il accuse de faire monter un climat délétère dans le pays.
Mais le coupable de ces envois suspects n’est ni un proche de Trump, ni un militant politique, mais l’artiste Banksy qui ne sait vraiment plus comment faire parler de lui. Après avoir inventé l’œuvre qui s’auto-détruit une fois que le chèque est encaissé, il tente un nouveau projet : l’acquéreur qui se disperse façon puzzle, une fois l’œuvre réceptionnée.
Malheureusement, c’était sans compter sur l’efficacité des services de sécurité des personnalités qui ont rendus les colis inoffensifs avant qu’ils n’atteignent les personnes ciblées.
Bansky aurait du choisir des acquéreurs français, mais il a eu peur que les lenteurs légendaires des préposés des postes ne ruinent son travail en délivrant les colis deux mois après la date prévue de l’explosion.
Un article proposé par Heudebert