La ministre du Travail insiste sur le besoin de « travailler » pour espérer un jour faire reculer le nombre de demandeurs d’emplois de manière durable.
Muriel Pénicaud table sur une baisse du chômage « si on a de la chance ». Interrogée par SecretNews mardi 13 février, la ministre a évoqué une baisse possible mais « improbable » « un jour peu-être » grâce aux « réformes structurelles » engagées par le gouvernement.
Elle réagissait aux propos du président de la République, qui a évoqué en octobre une baisse du taux de chômage dans « un an et demi, deux ans ». Selon la ministre, les effets pourraient se faire sentir plus lentement que prévu, voir jamais : les ordonnances réformant le code du travail, la réforme du l’apprentissage ou encore celle de la formation ne sont que de la poudre aux yeux pendant que les grandes entreprises licencient à tour de bras.
Avec une croissance « inventée de toute pièce » annoncée en 2018 et « si c’était facile à faire ça se saurait » car « aujourd’hui des entreprises ne trouvent pas » celles dont elles ont besoin, la baisse du chômage « on peut toujours y croire ça ne fait pas de mal », a assuré la ministre.