Des archeologues ont decouvert, au fin fond de la Chine, des vases de la période Ming, de formes inédites… Après de longues analyses au rayons X, et datations au Carbone 14, les chercheurs ont établi qu’il s’agissait de récipients individuels pour boissons alcoolisées, assez équivalents à nos canettes aluminium apparues dans le dernier quart du XXeme siècle. Ils ont ainsi constaté que dès ces temps reculés, l’homme ne pouvait résister à l’exhibition de sa virilité, en froissant la dite canette. (On voit nettement les marques laissées par l’écrasement).
Une fois l’identité de l’objet établie, les chercheurs se sont interrogés sur la méthode de froissement utilisée pour écraser sa canette en porcelaine. En effet, la céramique, matériau dur et rigide par excellence, ne saurait tolérer un taux de compression élevé sans se briser. Après de très longues réflexions, ils ont démontré qu’à cette époque, écraser sa canette était une réelle démonstration de force et de courage, car la céramique ne peut etre déformée qu’en étant portée à des temperatures très élevées. Comme souvent, le geste anodin aujourd’hui de broyer sa canette d’une seule main est le vestige d’une pratique ancestrale, de peuples fiers et durs à la souffrance…. Les guerriers qui à l’époque froissaient leur canette en céramique étaient promus seigneurs de guerre, et grands généraux de l’empire Ming.
Ce qui fit dire au directeur de recherche, a qui il a fallu amputer les 2 mains, à cause de brûlures ultimes:
« Tain…. Ces chinois, c’est pas des pédés. .. ».
un article proposé par Jean-Michel K.
Crédit photo : Lei Xue / Artsy.net