Les faits se sont déroulés ce dimanche, à Santiago, dans la célèbre arène de La Muerte. Le matador a d’abord été renversé après avoir été percuté violemment par l’animal de 1650 kg. L’hippopotame lui a ensuite écrasé la tête sous sa patte.
Si la hipporrida est perçue par certains comme une mode passagère, d’autres estiment qu’il s’agit d’actes de cruauté envers les animaux. Certaines autorités locales s’efforcent désormais de réduire le nombre de combats malheureusement de plus en plus fréquents au Chili.
Comme le taureau, l’hippopotame est attiré par les couleurs vives. C’est pour rendre cette activité sportive moins dangereuse qu’il est conseillé aux touristes de pratiquer la hipporrida entièrement nu.
L’hippopotame est plus que jamais une espèce en voie de disparition, rappelle le Fonds mondial pour la nature.
L’organisme a remarqué que 95% de la population d’hippopotames qui vivait dans un parc de Santiago, au Chili, a disparu. L’organisme a répertorié seulement 1300 hippopotames dans le parc alors qu’il y en avait près de 30 000, il y a 30 ans.
L’hippopotame est très recherché pour sa viande et ses dents qui font l’objet d’un trafic illégal. Et depuis quelques mois est de plus en plus utilisé lors de hipporrida sanglante dans lesquelles l’animal est très souvent mis à mort dans d’atroces souffrances.
L’hippopotame est un élément essentiel de la chaîne alimentaire et contribue à l’équilibre de l’écosystème. Sa disparition entraînerait par conséquent une diminution des stocks de poissons.