Spike Lee a fait son retour lundi soir sur la Croisette avec BlacKKKlansman. Basé sur l’histoire réelle d’un policier afro-américain qui a infiltré le Ku Klux Klan, le film de Spike Lee a pourtant oublié un détail important dans cette histoire : Jack !
Jack était un chien du FBI, équipé de micros et de traceurs GPS. Grâce à Jack, les autorités fédérales américaines ont pu suivre le KKK de très près pendant une décennie.
A la fin des années 1970, Jack intègre l’organisation suprémaciste blanche. Jack a été adopté par un raciste. L’une des tâches habituelles du jeune chien était de mordre les personnes de couleur.
Avec son quotient intellectuel canin, Jack était très proche des capacités cérébrales des racistes, et a réussi à tromper ses maîtres pendant des années. « Quand les racistes hurlaient, Jack aboyait, et ça passait complètement inaperçu », explique Spike Lee. C’est grâce à Jack que le policier afro-américain Ron Stallworth a réussi à infiltrer l’organisation : Jack aboyait systématiquement face aux personnes de couleur, mais pas sur Ron ! Ce qui a permis au policier de ne jamais se faire repérer.