Coup de semonce dans le milieu des sondages français : la récente annonce de la baisse de popularité du Président serait un coup monté par Irruop Capital, la société d’investissement pour laquelle travaille depuis une semaine…François Filon ! Récit des faits :
Hier, en fanfare et trompettes, tous les journaux annonçaient une chute spectaculaire du taux de popularité d’Emmanuel Macron depuis son élection aux plus hautes fonctions de l’état : « de 60%, sa cote était passé à 40% » apprenait-on sur France2.
Cependant, après vérification, le baromètre Ifap/JBD rectifie l’info : le président de la République est en fait crédité de 95,6% d’opinions favorables après avoir affiché un légère baisse en juin, et atteint donc le niveau le plus haut depuis le sondage de popularité jamais atteint dans l’histoire de la politique depuis le score obtenu par Kim Jong Un il y a deux mois, en Corée du Nord.
Tout démarre donc sur des chapeaux de roue pour Emmanuel Macron. L’Ifop soulignait en mai dernier qu’«avec 62% de satisfaits, celui-ci effectue un des meilleurs “démarrages” sous la Ve république, juste derrière Charles de Gaulle et Nicolas Sarkozy», respectivement crédités de 67% et 65% d’opinions favorables au cours de leur premier mois de mandat.
En juillet, l’enquête de l’institut de sondage indiquait déjà que la hausse d’opinions favorables était «particulièrement prononcée parmi les salariés du public (+18 points), catégorie dans laquelle la hausse du point d’indice des fonctionnaires et les investissements dans les budgets ministériels ont suscité une grosse vague d’engouement». La hausse était également importante chez les personnes de plus de 50 ans, notamment en raison d’une augmentation des retraites.
«Il est cependant important de ne pas regarder uniquement les sondages pour gouverner, même si tout fonctionne pour le mieux à l’instant», souligne l’analyste politique de SecretNews. Sans triomphalisme aucun, le porte-parole du gouvernement veut voir dans cette hausse une réaction temporaire à l’action rapide du gouvernement,: «Moi, j’assume notre part de popularité aujourd’hui, car nous transformons véritablement le pays. Que François essaye de détourner les sondages pour se venger, cela ne nous étonne guère. Il n’avait qu’à gagner »
Aaah, ces « il n’avait qu’à …», ça nous manquait tellement. Nous accrocherons cette phrase à côté de « Il suffit de… » et « Eux, ils auraient du faire… », chères à nos amis du paysage politique !