Les affaires Matzneff et Polanski, et plus généralement le mouvement #MeToo ont sonné le glas d’une immunité dont jouissait pendant des décennies des artistes aux mœurs et pratiques plus que douteuses, pour ne pas dire criminelles.
Alors que le livre écrit par l’éditrice française Vanessa Springora est à l’origine d’un retentissant scandale, une nouvelle affaire bien plus grave encore, risque d’ébranler à nouveau le monde du spectacle. L’extrême jeunesse de la victime au moment des faits risque de créer un émoi encore plus fort que celui inspiré par les confessions de Mme Springora.
Selon nos confrères de France Infaux, une certaine Alison a annoncé son intention de porter plainte contre Jordy, un chanteur qui a connu ses heures de gloire dans les années 90 et qui aurait profité du jeune âge de la victime qui n’avait que 4 ans au moment des faits reprochés en 1993. Selon cette jeune femme, le chanteur a profité du fait qu’il était plus âgé qu’elle, puisqu’il avait fêté ses 5 ans à l’époque.
Un peu à la manière de Gabriel Matzneff, le chanteur racontait a demi-mots ses forfaitures dans son œuvre. Des phrases tirée de ses chansons telles que « Alison, elle est coquine et plus câline » qui pouvaient alors paraître innocentes, prennent aujourd’hui, à la lueur des révélations de la victime, une signification accablante pour Jordy.
Cette nouvelle affaire risque de susciter un émoi et une colère sans précédent dans l’opinion. Car ils sont encore nombreux, les Français qui luttent encore aujourd’hui contre les effets du traumatisme, causé par une écoute trop fréquente des chansons de Jordy que les radios libres de l’époque diffusaient à longueur d’antenne. Le retour de bâton de la vindicte populaire risque d’être proportionnel à la torpeur suscitée.