Le prélat de Lyon est cité à comparaître par des victimes de Harvey Weinstein. Le cardinal Barbarin est suspecté d’avoir été informé des comportements déviants du producteur hollywoodien et de ne pas avoir dénoncer plusieurs cas d’agressions sexuelles qui lui avaient été rapportées.
Des perquisitions ont été menées à l’archevêché ; le cardinal Barbarin a été entendu. Mais au terme de l’enquête, le procureur a décidé de ne pas donner suite. A ses yeux, le délit de non-dénonciation n’était pas suffisamment caractérisé. Les victimes auraient alors pu déposer une plainte avec constitution de partie civile pour qu’un juge d’instruction poursuive les investigations, comme cela se fait traditionnellement dans pareil cas. Elles ont finalement décidé de saisir directement le tribunal.