Grippe d’homme / Afin de comprendre, au moins approximativement, la douleur inhumaine que son mari doit régulièrement endurer lorsqu’il a un rhume, une femme de 32 ans veut donner naissance à un enfant – sans aucune anesthésie.
Sa femme a eu l’idée de cette preuve d’amour inhabituelle lorsqu’elle a de nouveau dû soigner son mari enrhumé, qui gémissait de douleur.
« Depuis que nous sommes ensemble, je n’ai jamais pu imaginer ce que François vit plusieurs fois par an« , raconte Béatrice Balde, qui en est maintenant à son sixième mois de grossesse. « À un moment donné, je me suis dit : si je veux un jour comprendre ce qui arrive au corps de François quand il a mal à la gorge ou qu’il tousse, je dois mois aussi ressentir au moins une fois une douleur semblable.«
Bien sûr, Béatrice sait que la douleur de l’accouchement ne peut être directement comparée aux rhumes traumatisants de François. « Un accouchement dure entre 5 et 72 heures. Pour mon mari, un rhume signifie parfois des souffrances insupportables pendant plus de deux semaines. Mais si e veux m’en approcher, un accouchement sans anesthésie est ma meilleure chance. »
Cette comparaison ne tient pas compte du fait que les femmes n’ont plus à endurer les naissances au plus tard après la ménopause, alors que les hommes sont atteints de rhumes, encore et encore, tout au long de leur vie.
Béatrice pourra avoir un petit aperçu de comparaison : les experts dans le domaine de la médecine masculine estiment qu’une grippe d’homme cause environ cinq fois plus de douleur qu’un accouchement normal. En cas de complications ou de naissances multiples, la souffrance de la femme qui accouche peut parfois s’approcher du niveau de douleur d’un homme atteint d’une infection grippale.
Béatrice espère que François sera à ses côtés a la naissance du bébé. « A moins qu’il n’ait la gorge qui gratte. Mais j’essaierai de le faire hospitaliser dans le même hôpital si nécessaire, afin de pouvoir lui rendre visite immédiatement après l’accouchement.«
Librement (et mal) traduit de l’allemand / via l’excellent Der Postilon