Société

Abandon de l’âge minimal du consentement pour manger des épinards : les enfants en colère

Des associations de protection de l’enfance se sont indignées après l’adoption de la loi contre les violences alimentaires. Selon elles, le gouvernement a trahi sa «promesse» en renonçant à fixer un âge minimal du consentement pour manger du brocolis, des épinards ou des endives.

Le 23 août, le projet de loi contre les violences alimentaires, dite loi Nyssen, a définitivement été adopté par le Parlement, mais les associations de défense de l’enfance dénoncent un recul du gouvernement sur une «promesse» : fixer un âge minimal pour le consentement à la consommation de légumes verts.

Dans un communiqué, les associations Coup de pouce, Agir contre le viol alimentaire des enfants et le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant se sont insurgées : «Ce devait être la mesure phare du projet de loi : l’instauration d’un âge en-dessous duquel les enfants seraient automatiquement considérés comme ne pouvant consentir à manger des épinards.»

Le souhait de ces associations était le suivant : voir écrit dans la loi que tout légume introduit de force dans la bouche d’un jeune mineur aurait constitué de facto un viol. Cet abandon de l’âge légal du consentement pour manger des épinards peut effectivement surprendre, dans la mesure où le débat portait initialement sur le seuil adéquat : 3 ou 5 ans. Finalement, le choix a été fait d’abandonner le principe d’âge minimal.

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